Date
Introduction

Movember : un mois de sensibilisation au cancer de la prostate

 à la Clinique La Croix du Sud

 

Depuis 2003, à l’initiative de la Movember Foundation Charity, le mois de novembre est dédié à la sensibilisation et à la prévention du cancer de la prostate. Connue dans le monde entier sous le nom de Movember, la campagne vise à alerter les hommes sur l'importance d'un diagnostic précoce. Détails avec le Dr Jean-Baptiste Beauval, urologue à la Clinique La Croix du Sud (Ramsay Santé), située à Quint-Fonsegrives (Haute-Garonne).

Texte

 

Chaque année au mois de novembre, la campagne Movember invite les hommes à se laisser pousser la moustache, dans l’objectif d’attirer l'attention sur la santé masculine, et plus particulièrement sur le dépistage du cancer de la prostate.

 

Des actions d’informations et de prévention santé à la Clinique La Croix du Sud

 

Dans le cadre de ce mois de sensibilisation au cancer de la prostate, la Clinique La Croix du Sud prévoit plusieurs actions d’informations et de prévention santé à destination du grand public :

 

  • Des web-conférences animées par une équipe médicale et paramédicale (composée d’infirmières et d’urologues) afin d’informer le grand public sur le cancer de la prostate et sa prise en charge.
  • L’installation d’un stand dans le hall de l’établissement (animé par des urologues et des infirmières) pour informer le grand public sur les maladies prostatiques par le biais de divers flyers.
  • L’exposition d’une photographie de l’ensemble de l’équipe médicale et paramédicale de l’établissement arborant une moustache à l’occasion de Movember.
  • La participation de l’équipe médicale et paramédicale à une course afin de récolter des dons, reversés par la suite à la Movember Foundation Charity.

 

L’importance d’un diagnostic précoce

 

Le cancer de la prostate est une maladie généralement silencieuse et asymptomatique, dans laquelle l'apparition de symptômes peut être le signe d'une maladie avancée. Les maladies de la prostate n'ont pas d'âge, bien que le cancer se développe principalement après 65 ans. « Nous recommandons aux patients de réaliser un dépistage à partir de 50 ans, ou à partir de 40 ans en cas d’antécédents familiaux », explique le Dr Jean-Baptiste Beauval, urologue.

 

La réalisation d'une prise de sang pour évaluer le taux de PSA (antigène prostatique spécifique), d'un toucher rectal, d'une échographie et/ou d'une IRM de la prostate peut aider au diagnostic. « La consultation en urologie après un dépistage est essentielle pour évaluer la nécessité d'une biopsie, qui est le seul moyen d'obtenir un diagnostic définitif de cancer de la prostate », insiste le spécialiste.

 

Pour rappel, en France, le cancer de la prostate touche chaque année près de 50 000 nouveaux patients et cause plus de 9 000 décès. « Détecter le cancer de la prostate à un stade précoce permet d’avoir un taux de guérison bien plus élevé », poursuit l’expert, en insistant sur les nouvelles technologies disponibles au sein de l’établissement.

 

Des nouvelles technologies permettant de mieux traiter le cancer de la prostate

 

Les nouvelles technologies présentes au sein du service d’urologie de la Clinique la Croix du Sud sont multiples. Parmi elles, « la technique HIFU, qui permet de traiter le cancer de la prostate en concentrant des ultrasons focalisés de haute intensité, sur des cellules de la glande sans endommager les tissus environnants, les biopsies ciblées par logiciel de fusion d’images qui permettent de limiter les erreurs d’échantillonnage ou encore le robot chirurgical Da Vinci qui offre la possibilité de réaliser une intervention sous cœlioscopie en 3D dans des conditions optimisées, permettant ainsi une approche optimisée (notamment en ambulatoire) » conclut-il.

 

Pour rappel, la Clinique la Croix du Sud est également le premier établissement français à proposer une journée d’hyper-préparation (avant une intervention chirurgicale) afin de permettre aux patients d’améliorer leur préparation à la chirurgie (et diminuer ainsi le risque de complications périopératoires) grâce à plusieurs consultations sur quelques heures  seulement (consultation d’anesthésie, bilan biologique et radiologique si nécessaire, consultation avec une infirmière d’annonce, réunion d’informations avec un groupe de patients, consultations avec un kinésithérapeute, une psychologue ou encore une infirmière experte dans la prise en charge de la douleur).